Vendredi 19 avril 2019, plusieurs réseaux militants se sont rassemblés à la défense à Paris pour bloquer « la république des pollueurs ». Greenpeace, ANV-COP21 et Les Amis de la Terre ont réuni au total plus de 2000 personnes pour dénoncer les « pratiques pollueuses » et « l’inaction climatique du gouvernement ».
Les trois associations en faveur de la protection environnementale que sont Greenpeace, ANV-COP21 et Les Amis de la Terre se sont tous rassemblées à la défense pour bloquer l’accès des employés à certains bâtiments. Les employés d’EDF, Total, du ministère de la transition écologique et solidaire, et la société générale se sont vu interdits d’accès à leur lieu de travail.
La raison de ce blocage : protester contre les impacts environnementaux négatifs de ces grands groupes, et l’inaction du gouvernement face à ces problématiques.
Des actions pour frapper un grand coup
Les militants se sont, à plusieurs reprises, infiltrés dans les locaux avant d’être évacués par les forces de l’ordre. L’action a pris fin dans la soirée du vendredi 19 avril.
Par cette action collective, les manifestants ont voulu montrer qu’ils étaient fermement opposés à la politique actuelle d’Emmanuel Macron au regard du changement climatique.
Le journal Le Monde précise que, sur les brochures des réseaux militants, il était écrit que les décisions politiques du président de la République « montrent bien que les intérêts des grandes entreprises pollueuses passent avant la lutte contre le changement climatique et la préservation de notre avenir à toutes et tous ».
Un contexte socio-politique tendu
Cette action politique s’inscrit dans un climat de défiance vis à vis du gouvernement. Les gilets jaunes, qui agissent activement depuis 5 mois, revendiquent notamment eux aussi un manque de réaction du gouvernement face à des problématiques environnementales urgentes. Ces revendications ont d’ailleurs poussé Emmanuel Macron a lancer le Grand débat.