Carrefour s’allie à deux acteurs du recyclage afin de reprendre aux Français leurs smartphones abandonnés contre des bons d’achat. De quoi participer à la lutte contre les déchets électroniques dont les téléphones mobiles constituent un facteur non-négligeable.
Vous ne savez que faire de votre iPhone 4 en souffrance dans le tiroir depuis plusieurs années ? Carrefour dispose d’une solution qui devrait vous satisfaire et possiblement redonner une seconde vie à ce terminal sans doute déjà frappé par l’obsolescence programmée d’Apple. L’enseigne de grande distribution se propose de vous en débarrasser contre une gratification, en l’occurrence des bons d’achat à dépenser dans ses magasins.
L’initiative naissante devrait à terme s’étendre sur toute l’étendue du territoire français avec l’installation dans l’enceinte des supermarchés et autres hypermarchés Carrefour, des bornes dédiées. Pour l’instant, 50 de ces bornes ont déjà vu le jour avec un objectif de 135 pour fin décembre. Et le groupe d’Alexandre Bompart espère atteindre 250 bornes à l’orée de 2022.
Partenariat tripartite
Pour aboutir à ce projet, le dernier en date de ses opérations marketing visant les produits usagés, Carrefour s’est associé à deux noms connus en France : Back Market, leader français de la vente des articles électroniques reconditionnés et ecoATM, groupe américain spécialisé dans la récupération de vieux smartphones aux consommateurs contre une rémunération selon le type d’appareil, sa valeur actuelle sur le marché et son état.
Concrètement, le consommateur se rend dans une des nombreuses bornes disponibles chez Carrefour pour y faire estimer le coût de son terminal usagé par ecoATM qui fonctionne selon un système automatisé. En cas d’accord du propriétaire du smartphone, une carte cadeau de Carrefour lui est remise en contrepartie. Grâce à ce précieux sésame, il a accès à toute sorte de produits chez l’enseigne de grande distribution.
Chaîne du reconditionnement
Les téléphones récupérés eux, sont remis en état pour ceux qui peuvent encore l’être, par ecoATM aux fins d’un retour sur le marché à des prix abordables pour le public via Back Market. Le reste des appareils a beau ne plus être en mesure de fonctionner, il n’en reste pas moins précieux pour leurs différents composants. Ces derniers sont donc récupérés pour sans doute servir à construire de nouveaux smartphones.
L’objectif du début à la fin du processus reste de tout sauvegarder à travers ces terminaux mobiles usagés qui comptent pour une grande partie des déchets électroniques sur la planète.