Des nageoires de baleine pour faire déplacer les bateaux

Une startup française travaille à la mise d’une technologie pouvant permettre aux gros bateaux d’économiser en consommation de carburant extrêmement polluant. Basé sur le principe des nageoires de baleine, ce système est la dernière innovation d’un secteur du transport maritime en quête de solutions écologiques pour sa survie.

Des nageoires de baleine fixées derrière les navires pour leur permettre de se déplacer autant que n’importe quel carburant. Tel est le principe d’une technologie sur laquelle l’entreprise Blue Fins appuyée par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), travaille en ce moment. Derrière ce projet qui se veut novateur, un jeune français nommé Olivier Giusti. L’objectif de ce passionné des énergies vertes est de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone dans le secteur du transport maritime.

Pour ce faire, il entend mettre à la disposition des concernés, une technologie pouvant leur permettre de consommer moins en carburant sans diminuer le temps de déplacement des bateaux. L’outil de 25 mètres de long contre 10 de large en forme de nageoire de baleine, une fois à l’arrière du navire, lui servira de propulsion.

Réduction substantielle de la consommation en énergie polluante

La technologie est pour l’heure toujours en cours de création. Mais l’idée séduit déjà plus d’un. Et pour cause, elle devrait permettre aux gros bateaux de réduire leur consommation en fioul lourd de 20 % au moins, selon les types de vagues auxquels ils ont affaire. Car la mer n’est pas toujours agitée. Alors que plus la vague est houleuse, mieux la machine sera en mesure d’alimenter le navire. Un détail dont il faudra faire attention au moment d’acquérir cet outil estimé par ses inventeurs entre un et dix millions d’euros relativement à sa taille.

Ce montant ne devrait pas être un obstacle pour les acteurs du transport maritime sommés de procéder à une réduction conséquente de leur émission de gaz à effet de serre d’ici l’année 2050. L’accord de Paris sur le climat prévoit notamment une réduction de 50 % par rapport à 2008. Cette échéance a mis sous pression le secteur qui multiplie depuis, les initiatives écologiques. La consommation du carburant, nœud gordien de la pollution des mers, fait notamment l’objet de plusieurs innovations. Plusieurs navires ont ainsi décidé de revenir au voile pour se déplacer. Cela permet de se passer du fioul, une énergie fossile destructrice pour la planète, mais dont dépend encore beaucoup le transport maritime.

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