Face à un dérèglement climatique croissant, les risques naturels deviennent de plus en plus fréquents. Pour faciliter leur prévention, le digital est aujourd’hui en première ligne. Une utilisation plurielle qui permet au collectivités les plus touchées de trouver des solutions.
Intelligence artificielle, système d’information géographique, ou encore réseaux sociaux, le numérique intervient dans toutes les étapes d’un risque naturel, de sa prévention au déploiement d’aides internationales.
En France, il est désormais question d’investir sérieusement dans le déploiement de ces outils digitaux pour accompagner la prévention des risques. Météo France a par exemple investi 144 millions d’euros dans un supercalculateur installé à Toulouse. Son objectif est de mieux modéliser les risques, afin mieux les anticiper.
Jean-Marc Lacave, président de Météo France, lors des Assises nationales des risques naturels, tenues à Montpellier les 25 et 26 mars 2019, a déclaré que « gagner quelques heures en anticipation sur l’intensité et la localisation d’un phénomène est crucial, d’autant plus que les vagues de chaleur, les cyclones, les pluies extrêmes et les feux de forêt vont s’intensifier ».
Les réseaux sociaux, utiles, mais insuffisants
L’utilisation des réseaux sociaux lors d’une catastrophe naturelle est très efficace dans le partage d’informations. Par exemple, l’application Facebook, Safety Check, permet aux utilisateurs de prévenir leur entourage qu’ils sont bien en sécurité lorsqu’ils sont à proximité d’une catastrophe.
Cependant, l’utilisation des réseaux sociaux se limitant à la transmission d’information. Il n’est pas possible de les utiliser dans la prévention des risques naturels. C’est pourquoi il est nécessaire d’investir en profondeur dans d’autres technologies préventives.