A travers une charte qualifiée d’historique par le gouvernement, plus de 235 industriels s’engagent aux côtés du ministère de la Santé à promouvoir l’e-santé en France. Ils promettent notamment de développer des systèmes d’information, de services et outils numériques et de créer des applications.
Le gouvernement et 235 industriels œuvrant dans la santé connectée viennent de signer un accord pour promouvoir l’e-santé en France. Les engagements ont été formalisés dans une charte, « Engagé pour l’e-santé », qualifiée d’historique par le ministère de la santé. Cette feuille de route s’inscrit dans les promesses du Ségur de la Santé dévoilé fin juillet dernier.
« Nous sommes heureux et fiers de compter autant de signataires de cette charte d’engagement pour faire avancer la e-santé en France. Cela démontre le partage, par les industriels du secteur, du cadre de valeurs et de la vision que nous portons au travers la feuille de route du numérique en Santé », ont déclaré Laura Létourneau, déléguée ministérielle au Numérique en Santé et Dominique Pon, responsable ministériel au Numérique en Santé.
« Définir les principes partagés avec les industriels du secteur et les engagements respectifs des pouvoirs publics »
Les industriels visent notamment le développement de systèmes d’information, de services et outils numériques conformes aux référentiels socles (éthique, sécurité, interopérabilité) et services socles (DMP, Messagerie sécurisée, e-prescription, …) ; la création d’applications dans le futur espace numérique de santé ou encore la communication transparente sur les initiatives dans le secteur de l’e-santé. Les industriels souhaiteraient aussi participer aux expérimentations et répondre aux concertations organisées par les pouvoirs publics ; ainsi qu’accompagner les clients dans le respect des principes d’éthique, de sécurité et de protection des données personnelles.
Parmi les 235 signataires figurent Withings, Mon Qualiticien, Allea, 360 medical, BIC Montpellier Méditerranée Métropole, BiOSENCY, Cap Gemini, Healthcare/2CSI, GFI, Microsoft et Orange Health Care.
L’e-santé, un marché estimé à 22 milliards d’euros en 2022
Pour sa part, le ministère de la Santé a pris des engagements comme d’encourager une politique d’investissement, de proposer l’expertise et l’assistance nécessaires ou encore de consulter et associer les signataires aux orientations stratégiques de la feuille de route du numérique en santé, lancée en avril 2018.
Le gouvernement a désormais deux ans pour mettre en place ces changements. Des engagements essentiels pour l’essor du marché de l’e-santé estimé à 22 milliards d’euros en 2022, selon l’Institut Montaigne.