Un avion décollant de l'aéroport Pearson International Airport, Mississauga de Toronto, Canada

NASA : partenariat avec GE pour le développement d’un avion électrique

 

La NASA et General Electric (GE) ont noué un partenariat pour la conception d’un nouveau prototype permettant le développement d’un avion électrique. Pour ce faire, le leader mondial des technologies de production d’énergie va fournir un onduleur ultra-compact et léger de 1 MW pour supporter le vol électrique.

Un onduleur plus petit, mais suffisamment puissant

General Electric (GE) collabore avec le programme de véhicules aériens avancés de la NASA (AAVP) afin de permettre le développement d’avions commerciaux gros porteurs à propulsion électrique. Jusque-là la taille et le poids des prototypes étaient bien trop importants pour envisager correctement ce type de vol. Mais GE assure pouvoir mettre au point un onduleur de nouvelle génération qui répond aux exigences de taille, de puissance, d’efficacité et d’altitude spécifiées par la NASA pour les applications de vol. L’onduleur serait suffisamment puissant pour générer en quantité suffisante l’électricité hybride nécessaire à la propulsion des avions électriques. Le conglomérat américain précise que l’utilisation de la technologie de carbure de silicium (SiC) de GE permettra une augmentation significative de la densité de puissance, ce qui permettra aux technologues GE de développer un onduleur suffisamment petit, mais assez puissant pour prendre en charge le vol électrique.

Les tests en vol constitueront la prochaine étape

«Nous intégrons essentiellement 1 MW de puissance dans la taille d’une valise compacte qui convertira suffisamment d’énergie électrique pour permettre des architectures de propulsion hybride-électrique pour les avions commerciaux. Nous avons construit et démontré avec succès des onduleurs au niveau du sol qui répondent aux exigences de puissance, de taille et d’efficacité du vol électrique. La prochaine étape consiste à construire et à démontrer un modèle prêt pour l’altitude », explique Konrad Weeber, ingénieur en chef de l’énergie électrique chez GE Research.

Si jusqu’ici la NASA avait uniquement réalisé des tests au sol avec ses avions expérimentaux, elle va maintenant essayer les appareils en altitude. Il faudra également évaluer précisément le nombre de passagers que peuvent contenir les futurs appareils. Parallèlement, la NASA mène des études qui s’orientent vers 4 priorités : la réduction des polluants rejetés par les réacteurs, la diminution de la consommation de carburant, la lutte contre le bruit, et la conception d’avions capables d’utiliser des aéroports situés à l‘intérieur des zones urbaines afin de développer les vols à circuits courts.

L’avion, l’un des plus gros pollueurs au monde

Aujourd’hui, l’industrie mondiale de l’aviation représente 2,4 % de la totalité des émissions de dioxyde de carbone, et près de 12% des gaz à effet de serre. Seul le trafic routier fait pire. C’est pourquoi le monde du transport aérien s’attèle depuis quelques années à réduire sa pollution. Le Solar Impulse, avion tout électrique qui a récemment fait le tour du monde sans une goutte de carburant, a servi d’exemple.

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