Irokko, l’application qui fait du citoyen des militants de l’environnement

Cette plateforme web créée par un Guinéen vivant au Québec permet à la fois de connaître son empreinte carbone et de la compenser. Un geste nécessaire pour la survie de l’environnement plus que jamais en danger.

C’est une entreprise au nom très évocateur pour les personnes ayant une connaissance des espèces arbres qui peuplent les forêts africaines.

« Irokko » du terme iroko désignant cet arbre de la famille des Moraceae originaire d’Afrique subsaharienne dont l’une des propretés est le stockage du CO2, est le nom donné à une application mobile révolutionnaire.

Créée par Saliou Diallo, un Guinéen résidant au Canada, celle-ci permet notamment à tout individu de révéler son empreinte carbone puis de la compenser, dans le cadre d’un processus semblable du principe si connu, mais très peu appliqué, du « pollueur-payeur ».

Un peu d’investissement personnel

Le principe en sept étapes consiste à calculer ses émissions de gaz à effet de serre connues pour être à l’origine du changement climatique dont les effets se révèlent un peu plus dévastateurs chaque jour. Une fois cette étape achevée, l’utilisateur est invité à investir quelques sous contre des crédits compensatoires destinés au reboisement, le processus de compensation.

Grâce à sa dizaine de partenaires forestiers, Irokko offre au public la possibilité de procéder au reboisement sur une douzaine de sites à travers trois différents continents, dont l’Europe, l’Amérique et l’Afrique. Ces régions géographiques abritent d’ailleurs la majorité des utilisateurs de la plateforme, à en croire Saliou Diallo. Avec des pays comme le Canada, la France et la Guinée notamment en tête de pont.

Cette carte devrait prochainement être élargie à d’autres horizons. C’est en tout cas qu’espère le fondateur de l’application.

Huit milliards de solutions

Depuis 2018, ce diplômé des Hautes études internationales (HEI) de l’Université Laval œuvre à travers Irokko à simplifier la lutte pour la préservation du climat, condition sine qua non à la survie de l’humanité. D’autant que le défi de limiter le réchauffement à 1,5°C via la baisse des émissions mondiales de CO2 tel que fixé par la COP de Paris en 2015 reste à ce jour un vœu pieux.

« L’environnement n’est pas une fatalité, on peut faire du bien à la planète et en vivre et je pense que c’est ce changement de paradigme là qu’on doit avoir même au niveau des États« , a indiqué Saliou Diallo, dont le slogan est « Nous sommes huit milliards de solutions », à RFI.

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