Le second larron du ticket démocrate pour la présidentielle de novembre aux États-Unis se révèle être un des plus grands défenseurs de la cause climatique et environnementale.
Et si l’heure était venue pour les États-Unis d’accélérer enfin l’engagement pour le climat et ainsi donner l’exemple au reste de la planète ? C’est peut-être ce qui pourrait se passer en cas de victoire des démocrates à la prochaine élection présidentielle.
Et pour cause, l’un du duo choisi pour porter l’étendard du parti à cette échéance à la fois cruciale et potentiellement périlleuse à bien des égards, apparaît comme très au fait de cette question existentielle de la survie de la planète.
Il s’agit notamment de Timothy James Walz communément appelé Tim Walz. Actuellement gouverneur du Minnesota, l’homme de 60 ans a été désigné pour servir de vice-président pour Kamala Harris en cas de victoire de cette dernière contre le candidat républicain Donald Trump.
Un bilan climatique exemplaire
Fort de deux mandats à la tête du Minnesota, l’ancien membre de la Chambre des représentants a su faire de la crise climatique une priorité politique. Il s’est ainsi illustré en en promulguant en 2023 une loi révolutionnaire visant à décarboner totalement la production d’électricité de l’État à l’horizon 2040.
Il s’agit là, d’une des plus ambitieuses législations en matière de décarbonation de la fourniture électrique dans tous les États-Unis. Bien plus ambitieux encore qu’une initiative similaire entreprise sans succès par le chef de l’État Joe Biden en marge de son projet de loi climatique.
Mais la démonstration de l’attachement de Walz à la question climatique ne s’arrête pas là. Les impacts du dérèglement ayant frappé de plein fouet le Minnesota, l’ont convaincu de faire passer près d’une quarantaine de textes à ce propos.
Un moteur d’impulsion ?
Au nombre de ces mesures figurent, le développement des véhicules électriques ou encore la simplification des procédures destinées à encourager les énergies renouvelables. Un tel bilan donne au gouverneur une crédibilité dont a rarement joui un prétendant à la vice-présidence depuis Al Gore, estime le New York Times.
« Il a su rassembler les électorats ruraux et urbains autour des questions climatiques, en présentant le sujet d’une manière non seulement progressiste« , a commenté Allan Marks, associé du cabinet d’avocats Milbank LLC spécialisé dans le domaine de l’énergie, auprès du quotidien new-yorkais.
Alors que les États-Unis apparaissent en retard sur leurs objectifs climatiques, Tim Walz pourrait contribuer à impulser une nouvelle dynamique sur la question. Même si les républicains et autres climatosceptiques ne devraient guère lui faciliter la tâche.